Arrivé début septembre en Guyane je pars quelques jours plus tard à Saint Laurent du Maroni où l'ambiance me rappelle plus l'Afrique que le Périgord.
Mes premières impressions pour le boulot sont très positives, du travail de terrain, des projets à lancer et à épauler avec les différents partenaires, des choses difficiles mais intéressantes, et beaucoup moins de travail administratif.
Une semaine après : mission de 7 jours en pirogue sur le Maroni où j'accompagne le sous-préfet.
Nous sommes conduits par trois piroguiers : un au moteur et deux à l'avant pour guider.
Le fleuve est très large. J'ai du mal à le comparer à un fleuve de métropole. La Dordogne est un gentil ruisseau à côté.
Le fleuve est-il dans la forêt ou bien est-ce que c'est l'inverse ?
Le premier jour, étape à Grand Santi, le deuxième à Papaïchton et le troisième arrivée à Maripasoula, plus grande commune de France (18000km2 soit deux fois la Dordogne !). Par contre c'est moins peuplé quoique dans la forêt il existe des villages inconnus. Des villages d'orpailleurs illégaux.
A partir de Maripasoula, je passe dans une autre pirogue plus petite conduite par un Wayana du coin.
Le lendemain, avec une pirogue indienne encore plus petite, j'ai la chance d'aller au dernier village Wayana du haut-Maroni à Pidima.
Bien sûr tout au long du voyage on peut se rafraîchir, soit à la pause du midi en piquant une tête, soit en prenant une vague assez régulièrement. Impossible d'arriver sec en fin de journée et encore il ne pleut pas .
Quelques nuits en hamac. Il m'a fallu 2 jours au retour pour ne plus avoir la sensation de tanguer.
Les Wayanas du Haut-Maroni subissent les conséquences désastreuses de l'orpaillage.
Concernant ce dernier point, les gendarmes de Maripasoula ont saisie une cargaison de 26000 litres de gasoil sur 5 pirogues qui partaient ravitailler les sites sur l'Inini.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire