26 décembre 2007

Une route en Amazonie


Entre Saint Laurent du Maroni et Apatou, une route est en construction à travers la forêt. Cette route devrait atteindre Maripasoula dans ...



Une première partie est déjà bitumée et depuis juillet dernier le travail a repris. Il n'y avait qu'une petite piste peu empruntée.





Les travaux ont vite avancé et les engins de chantier trouent la forêt.



























Pour la crique Bastien, 27 camions ont acheminé les pièces du mécano.










Et maintenant on peut traverser facilement cette petite crique qui deviendra grosse à la saison des pluies.





Dans quelques mois, le revêtement sera fait et la route permettra de relier Apatou en voiture.
Quel changement pour les habitants des villages et de la commune.

Pour la visite d'Apatou, allez voir sur "Tribulations en Guyane" de mon ami Robert.

8 décembre 2007

Paresseux


Au détour d'une piste j'ai enfin vu l'animal qui me ressemble !

N'est-ce pas qu'il est mignon.
Il s'agit de l'Aï à trois griffes,
le gentil.




Il traversait la piste du Plateau des Mines près de St Laurent.


La tâche dans le dos indique que c'est un mâle.

Avant de disparaître dans les broussailles, il a tourné la tête à 180° pour nous dire au revoir.

11 septembre 2007

La Forestière


A une heure de Saint Laurent, sur le fleuve Maroni, quelques vestiges subsistent du bagne de la Forestière.

Il s'agit d'un camp spécial du bagne créé en 1931 pour y déporter les révolutionnaires indochinois.



Ces hommes étaient dans leur majorité des lettrés, membres du parti communiste.

Il y aurait deux survivants : l'un à Cayenne et l'autre à Paramaribo.

Le camp de la Forestière a été fermé dès 1934.
Il existait deux autres camps : Crique Anguille et Camp Tigre.





































Ce site est proche de villages bushinengués.
Mais il n'est pas dégradé par les hommes.

Seulement mangé par la forêt.

13 août 2007

En pirogue sur le Maroni

Fin juillet, je pars pour cinq jours de mission sur le Maroni. Mission officielle de la préfecture, j'en ramène quelques photos.



Cool Slideshows!


15 juin 2007

Les Criques


En Guyane, les criques ce sont les rivières et les gros ruisseaux.





L'eau est de couleur brune mais transparente, c'est dû à l'acide humique qui résulte de la
de la décomposition de débris végétaux.


Dans l'Ouest, il y en a beaucoup.




Par contre il faut chercher celle qui ont encore une eau indemne d'orpaillage.

L'orpaillage illégal détruit les rivières. Et oui ici la fièvre de l'or détruit la nature et la ressource en eau. C'est pas nouveau, mais il faut le voir pour le croire.



Des rivières sont détruites, mortes, elles ne coulent plus après une exploitation très intensive.
Je n'ai pas de photos de ce genre de désastre.


Mais la crique Serpent est orpaillée. On voit vite la différence, une eau boueuse.

Ce qui est grave pour les populations locales. Le poisson est contaminé au mercure.

Les conséquences sont déjà visibles chez des enfants Wayanas. Un nouveau Minamata se prépare en Guyane.

Mes Anges Gardiens

Bon la Guyane c'est sympa, mais les bagnards se vengent. Alors la meilleure solution c'est un gros toutou ! Et encore mieux deux gros amis pleins de poils.











Je vous présente Bobby et Bardo, c'était l'année des B.
J'ai fait un effort pour les noms vous ne trouvez-pas !
Là, ils ont respectivement 7 et 3 mois.


14 juin 2007

En vol


Petit tour en avion au-dessus de Saint Laurent du Maroni, l'embouchure du fleuve. Le vol en Cesna se fait à 300 mètres d'altitude. Les photos derrière les vitres ne sont pas toujours au top. Mais c'est quand même une superbe balade.






Awala et la pointe Isère,













Le village Amérindien sur la crique Coswine.












Le village Hmong de Javouhey.



8 juin 2007

Cap sur Kourou



Un mois après à peine après le fleuve et la forêt amazonienne voici le départ d'Ariane.






Décollage à la minute près.

Rapide, impressionnant et silencieux.

Aucun bruit avant que la fusée ne soit au-dessus des spectateurs, situés cette fois-là à 15 km du pas de tir.













Un panache de fumée s’évapore dans le crépuscule tropical.

28 avril 2007

Impressions du Maroni




Arrivé début septembre en Guyane je pars quelques jours plus tard à Saint Laurent du Maroni où l'ambiance me rappelle plus l'Afrique que le Périgord.

Mes premières impressions pour le boulot sont très positives, du travail de terrain, des projets à lancer et à épauler avec les différents partenaires, des choses difficiles mais intéressantes, et beaucoup moins de travail administratif.

Une semaine après : mission de 7 jours en pirogue sur le Maroni où j'accompagne le sous-préfet.

Nous sommes conduits par trois piroguiers : un au moteur et deux à l'avant pour guider.

Le fleuve est très large. J'ai du mal à le comparer à un fleuve de métropole. La Dordogne est un gentil ruisseau à côté.

Passage de sauts (rapides), dont l'un a 14 mètres de dénivelé : le Lesse Dédé autrement dit le Saut de la Mort ! Mais les piroguiers sont des pros et il n'y a pas de problème. A l'aller nous avons contourné ce saut à travers un labyrinthe de bras du fleuve.

Le fleuve est-il dans la forêt ou bien est-ce que c'est l'inverse ?

Le premier jour, étape à Grand Santi, le deuxième à Papaïchton et le troisième arrivée à Maripasoula, plus grande commune de France (18000km2 soit deux fois la Dordogne !). Par contre c'est moins peuplé quoique dans la forêt il existe des villages inconnus. Des villages d'orpailleurs illégaux.

A partir de Maripasoula, je passe dans une autre pirogue plus petite conduite par un Wayana du coin.

Destination Antecume Pata (je ne sais pas si vous voyez ce village sur une carte). C'est le village fondé par André Cognat, un français qui vit là-bas depuis 40 ans.



Le lendemain, avec une pirogue indienne encore plus petite, j'ai la chance d'aller au dernier village Wayana du haut-Maroni à Pidima.

Bien sûr tout au long du voyage on peut se rafraîchir, soit à la pause du midi en piquant une tête, soit en prenant une vague assez régulièrement. Impossible d'arriver sec en fin de journée et encore il ne pleut pas .

Quelques nuits en hamac. Il m'a fallu 2 jours au retour pour ne plus avoir la sensation de tanguer.

Les Wayanas du Haut-Maroni subissent les conséquences désastreuses de l'orpaillage.

Concernant ce dernier point, les gendarmes de Maripasoula ont saisie une cargaison de 26000 litres de gasoil sur 5 pirogues qui partaient ravitailler les sites sur l'Inini.